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Photo du rédacteurVincent Harvey

BMW M2 : l’éclatante petite dernière

Depuis l’arrivée de la première itération de la M2 en 2016, les réglementations et les restrictions sont bien différentes de celles d’aujourd’hui, mais qu’en est-il de la voiture ? Perd t-elle son côté exaltant ? Pour 2023, BMW nous apporte la nouvelle génération aux lignes certainement plus définies, mais qu’en est-il du reste ?



Des formes plus définies.


Pour l’année modèle 2023, La M2 fait peau neuve et arbore un tout nouvel habillage pour ce coupé, mais au style plutôt docile. La face avant est à mon sens l’élément que j’aime le moins de ce véhicule. À l’avant on nous présente des lignes plus définies, mais moins agressives et les prises d’air ou encore la calandre noircie ajoutent un beau contraste, mais retire l’aspect agressif que je préférais sur la première génération. La signature lumineuse est très distinctive tout comme le logo BMW placé au centre avec un style en rappel aux 50 ans de la division « M ».

Sur les côtés, les ailes bombées, les poignées de porte incrustées à même la carrosserie et les bas de caisse en relief donnent des lignes incroyables à ce véhicule. Les jantes de 19 pouces à l’avant et 20 à l’arrière ainsi que les étriers de frein avec l’inscription M sont clairement parmi les éléments que je préfère de ce véhicule.

Derrière, on a une approche distinctive avec des lignes qui lui vont bien, en effet un aspect assez carré et trapu, mais bien jumelé à des feux arrière qui viennent aussi mettre l’accent sur ce parechoc carrément dessiné au couteau sans oublier les quatre sorties d’échappements. La lunette arrière est courte, mais permet une bonne vision et le petit becquet vient surplomber le coffre.



Tout beau, tout nouveau

Pour cette nouvelle année-modèle, BMW a fait les choses comme il le devait, en disant au revoir au vieux système d’infodivertissement qui était dépassé. Maintenant, BMW fait place à un système beaucoup mieux adapté, avec un immense écran à l’horizontale de 14,3 pouces qui je trouve est très bien optimisé et jumelle ensuite l’écran d’instrumentation lui aussi 100 % numérique et configurable de 12,3 pouces.

La présentation intérieure est bien, il faut d’abord apprécier cet immense écran qui fait place au nouveau système d’infodivertissement iDrive 8. à la fois bien optimisé, mais qui peut nous donner à quelques reprises du fil à retordre lorsque l’on recherche un menu particulier. Devant nous, le volant est affublé de multiples boutons qui permettent de contrôler les différents écrans. Mais les 2 cerises sur le gâteau sont les 2 boutons rouges se trouvant au sommet qui ont pour rôle de configurer le véhicule presque de la manière qu’on le souhaite autant par la direction plus rigide que par une suspension plus souple. La console centrale offre peu d’espace de rangement, mais sans plus, ce n’est évidemment pas le critère premier lorsque l’on entrevoit de faire l’acquisition de ce véhicule. Bon nombre de matériaux se trouvent à bord de ce véhicule, mais cela dépend des groupes d’options choisis. Étant équipé du groupe fibre de carbone, le tableau de bord en est orné et l’on ajoute des matériaux comme de l’aluminium brossé, plastique, cuir avec plusieurs surpiqûres rouge et bleu étant la signature de la division M. Les portières reçoivent elles aussi les couleurs M et du plastique avec des formes différentes qui ne plaisent pas particulièrement, car les matériaux semblent plutôt bon marché.

L’espace intérieur convient très bien à une utilisation quotidienne, mais les places arrière sont assez restreintes pour un adulte. Plusieurs types de sièges peuvent être choisis, que ce soit les sièges de base avec des surpiqûres bleues, ceux avec les accents M qui s’accentuent avec le rouge et le bleu ainsi que les sièges baquets en carbone qui retire énormément de confort au quotidien, mais accentuent les sensations sur piste.



3 litres de pur plaisir.

Une fois que l’on a pris place à bord, bien sûr vient le moment fatidique d’appuyer sur le fameux bouton rouge « Start » où l’on entend la motorisation qui me plait énormément. Pas de 4 cylindres, aucune hybridation, mais bien un 6 cylindres en ligne de 3 litres de cylindrée turbocompressée jumelée à une boîte manuelle, ce qui est pour les puristes, un combo parfait. Je n’ai pas le choix de dire que c’est vrai, la boite manuelle qui est de plus en plus rare sur les nouveaux véhicules ajoute énormément de plaisir de conduire. En effet, ce n’est pas nécessairement le plus rapide pour une utilisation sur piste ou le plus agréable dans les embouteillages, mais lorsque l’on passe la première vitesse et que l’on passe la seconde, une certaine émotion se fait ressentir. La puissance a été majorée face au modèle sortant avec, au total, 453 chevaux disponibles sous le pied droit, valeur qui est bien suffisante pour ce petit coupé sportif.



Un coup de volant signé BMW

Dès lors que l’on embraye la première vitesse et que l’on pousse le régime moteur davantage qu’au quotidien, on continue de ressentir les émotions que l’on connaît chez BMW. Une conduite très communicative qui selon le mode de conduite choisi pourra nous faire ressentir chaque imperfection de la route. En contrepartie, la sonorité mécanique est plus aseptisée dans cette génération que la précédente, on entend moins les sons du système d’échappement c’est un autre point qui m’a déplu contrairement à sa prédécesseur. La conduite est toutefois très plaisante et vous apprécierez faire plusieurs centaines de kilomètres au volant de ce véhicule.

Lors de mon essai qui s’est conclu avec près de 400 km, j’ai obtenu une consommation d’essence de 14,4 L/100 km pour un parcours qui est majoritairement en ville agrémenté de plusieurs accélérations bien senties. Pour le kilométrage complet du véhicule qui avoisinait les 1000 km, on parle plutôt de 13,1 L/100 km, ce qui est tout de même raisonnable.



Combien coûte une BMW M2 2023 ?

Le prix d’entrée est à partir de 79 652 $ avec un équipement bien. Une fois sur le configurateur, on ressent quand même le besoin d’ajouter quelques options. La couleur rouge Toronto de 895 $, le choix des jantes, les différentes selleries, l’ajout de quelques éléments de fibre de carbone ou le Groupe extérieur M Carbon de 13 000 $ qui place le prix de la version à l’essai à tout près de 94 000 $ avant taxes ce qui n’est pas négligeable. Pour conclure, la BMW M2 est un véhicule qui nous offre des sensations de conduite formidable grâce à une motorisation qui se voit de plus en plus en voie de disparition. Certainement que la BMW M2 n’est pas un choix rationnel et un véhicule pour un usage quotidien, mais il pourra certainement vous offrir un style distinctif et un plaisir assuré. Par contre, quelques points négatifs se joignent à ce véhicule notamment le prix qui est le pire frein à l’achat de du M2 (si vous ajoutez quelques options, on passera rapidement la barre des 85 000 $),ainsi que le système d’info divertissement qui démontre quelques problèmes d’exécution lorsque l’on recherche un élément précis, et il faudra naviguer dans plusieurs sous-menus.


Voyez l'essai de la BMW M2:




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