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Photo du rédacteurVincent Harvey

Chrysler 300 : Bientôt la fin ?

Pour 2023, nous avons décidé de mettre à l'essai l’une des berlines les plus emblématiques de l’Amérique, la Chrysler 300. Pourquoi? Afin de découvrir si elle a toujours sa place sur le marché nord-américain et si l'évolution était de la partie pendant toutes ces années.


Le design, son point culminant


Lorsque l’on voit une Chrysler 300 sur la route, il est facile de savoir qu’il s'agit bel et bien d’une 300. Pourquoi? Parce que ce véhicule est arrivé pour la première génération en 2005 avec des lignes assez droites, avec un aspect massif et l’on conserve cet état d’esprit même après avoir fait une mise à jour pour celui-ci en 2010 qui a changé quelques éléments mais sans plus.

À l’avant, le 300 conserve les lignes masculines, droites avec peu de formes arrondies et est reconnaissable autant par son immense calandre que par l’énorme logo Chrysler que nous voyons de moins en moins sur la route. Les phares avant et les multiples prises d’air sans oublier l’énorme capot. Ce véhicule est aussi jumelé au groupe décors sport qui retire l’entièreté du chrome que l’on retrouve plus couramment sur ce véhicule.

Sur les côtés maintenant, le rouge velours ajouté aux immenses jantes de 19 pouces noires que l’on obtient avec le groupe décors sport donnent un coup d’oeil plutôt sportif au véhicule, les lignes sur le côté sont celles que je préfère à commencer par celles qui se situent au-dessus des ailes afin de donner un style massif ainsi que cette ligne partant du feu arrière jusqu'à l’aile avant. La ligne de toit est elle aussi bien droite et j’adore cela, car c’est ce qui lui donne son air d'antan.

Derrière, les feux sont à la verticale plutôt qu'à l'horizontale comme la mode actuelle le veut. Les lignes par-dessus le coffre lui donnent une allure plus sportive. Les deux sorties d’échappement sont ceinturées par le seul élément d'aluminium brossé à travers ce véhicule. Le logo Chrysler placé au centre de la valise et l'inscription 300 viennent le démarquer.


L'intérieur : Piégé en 2010


Lorsque l’on prend place à bord, la présentation intérieure n’est pas le point qui vous ferait tomber en amour avec celui-ci. Les matériaux sont majoritairement du plastique comme la planche de bord qui obtient une finition avec des motifs, quelques insertions d'aluminium brossé et des plastiques noirs lustrés. L’écran d’info-divertissement est animé par le système Uconnect 4C qui fonctionne bien, l’écran de 8,4 pouces fait amplement le travail, un système simple et facile à prendre en main.

Devant nous, on retrouve un gros volant avec une bonne prise en main, mais qui n’est pas chauffant pour une version Touring. L’affichage de bord est quant à lui facile à utiliser, mais désuet du point de vue technologique. Un petit écran est placé au centre entre les deux compte-tours. Le système de climatisation est lui aussi pratique, mais rien à la fine pointe de la technologie. Ce sont tous des boutons physiques et les roulettes pour une utilisation quotidienne font très bien le travail dans l’ensemble et nous empêchent de quitter la route des yeux! L’élément que je considère à la fois désuet et cool est l’horloge juchée au-dessus du tableau de bord.


Une berline confortable mais pas haut de gamme


Lorsque l’on croise ce véhicule sur la route, la première chose que l’on pense est que c’est le summum du confort et du haut de gamme. Mais je peux vous confirmer que ce n’est pas tout à fait cela. Lorsque l’on prend la route avec cette voiture c’est réellement un charme. La conduite est correcte, mais ne nous donne pas l’impression pour autant d’avoir quelque chose d'immense. Les sièges sont bien conçus et apportent un soutien convenable. La suspension fait elle aussi un super travail jumelée à des immenses roues de 19 pouces qui paraissent relativement petites pour le gabarit de l’auto.

Lorsque l’on prend le volant d’une Chrysler 300 la première chose à faire est de rouler sur l’autoroute, mais à 90-100 km/h et non à 100-110 km/h . Ce n’est certainement pas le véhicule avec lequel on voudra faire de la vitesse mais plutôt rouler paisiblement sur l’autoroute. La motorisation de 3.6L Pentastar dans celle-ci est tout à fait convenable. J’en conviens qu’une motorisation V8 de 5.7L ou un 6.4L serait certainement plus amusant, mais le V6 de 3.6L offre un ratio poids puissance correct. Toutefois, la consommation d’essence de 13.6L/100km est quant à elle très décevante.


Combien coûte une Chrysler 300 ?


Pour 2023, une Chrysler 300 Touring démarre le bal à partir de 51 140$ pour une version d’entrée de gamme jusqu’à 75 890$ pour une version 300C où seulement 300 unités étaient disponibles au Canada. La version à l'essai équipée de la traction intégrale, la teinte rouge velours et l’ensemble de décors sport montait la facture à 63 272$ incluant les multiples frais et les taxes! Ce n’est pas rien! C’est le principal élément qui fait perdre l’intérêt du Chrysler à son prix! L’âge et le prix de ce véhicule contribuent à l’éventuelle fin du modèle. À voir, quand le modèle sera discontinué.




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