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Photo du rédacteurVincent Harvey

Dodge Hornet 2023 : Réussira-t-il à se frayer une place dans sa catégorie ?

Lorsque l’on voit le Hornet pour la première fois, on peut assurément se poser la question : quelle est cette chose? Le Hornet est bien différent de sa première apparition sur le marché alors qu’il était premièrement arrivé sous la marque AMC sous un format berline. Maintenant, les consommateurs cherchent toujours à obtenir des VUS et les manufacturiers l’ont compris. Dodge tente d’intégrer le secteur du véhicule compact depuis plusieurs années avec de multiples modèles, mais sans réel succès. Le Hornet constitue l’ultime tentative pour percer le marché une fois pour toutes.



Un design racé


À l’avant, le style recherché, à mon sens, est celui d’un design sportif. On nous présente une mince calandre où l’on incorpore les deux bandes qui définissent le logo Dodge. Cette grille s’harmonise aussi bien avec les longs phares. De multiples prises d’air se joignent au pare choc avant ainsi que des lignes encore une fois agressives. Le Hornet est un excellent mélange entre les formes définies et les arrondit. Sur le long capot, deux encaveurs qui incorporent des prises d’air s’apprêtent au style recherché. Sur les côtés, les arches de roues et les bas de caisse en plastique font un rappel aux différentes touches de noir que l’on retrouve sur les jantes de 18 pouces, les contours de fenestration, ainsi que sur les multiples blasons sur ce véhicule.



Bien sûr, il y aura possibilité d’obtenir le tout en noir en choisissant le groupe d’option «GT Blacktop» qui noircit les jantes, les rétroviseurs, les moulures de glace, etc. Une option à ne pas négliger. Le côté me plaît beaucoup par les lignes directement empruntées chez Alfa Romeo avec le Tonale, dessinées en harmonie avec le profil du toit et du coffre. Les poignées de porte sont elles aussi en harmonie avec le tout avec un design assez rond tout comme la porte arrière qui fait perdurer la ligne.



Derrière, une bande lumineuse passe d’un feu à l’autre, ce qui rappelle subtilement le design adopté avec le Durango. L’ensemble est présenté tout en finesse et inclut le logo Dodge illuminé. Le profil arrière est assez trapu tout en étant assez arrondi. Pour conclure, on garnit le bas du parechoc de plastique noir pour faire un rappel aux bas de caisse et il n’y a aucun faux pot d’échappement dans celui-ci.


La simplicité au goût du jour.


Une fois que l’on prend place à bord, le Hornet obtient un intérieur comportant tout ce dont nous avons besoin avec une présentation très correcte. Deux finitions sont disponibles soit avec des surpiqûres à l’avant comme à l’arrière ou sans. Le tableau de bord est en plastique noir comme plusieurs éléments dans le véhicule, comme les prises d’aération qui sont bien incorporées dans ce design. Malheureusement, le grand nombre de plastiques donne l’impression d’un design bon marché.



Au centre, on trouve l’écran d’infodivertissement de 10,25 pouces légèrement tourné vers le conducteur utilisant le système Uconnect 5. Un système facile d’utilisation et rapide à prendre en main qui permet de régler plusieurs éléments à bord. Comme vous aurez pu remarquer plusieurs boutons physiques se trouvent sur cet écran et qui permet de régler le système de climatisation ce que l’on voit de moins en moins aujourd’hui. Le bouton de démarrage se trouvant à droite du volant demandera un petit moment d’adaptation en raison de son emplacement qui est peu commun tout comme le bon vieux levier de vitesse souvent remplacé par des boutons ou roulettes.



Devant nous maintenant, un volant au design s’apparentant à celui que l’on peut retrouver dans certains produits Alfa Romeo. Les commandes au volant sont faciles à utiliser. Au bas gauche du volant, un bouton Sport qui permet de modifier la présentation de l’écran d’instrumentation, les régimes moteurs sont maintenus plus haut ainsi que les changements de vitesse sont plus directs et doivent être jumelés au régime moteur élevé. On ne note toutefois aucun élément majeur qui change la direction et la suspension.



Derrière, les places sont assez restreintes, il est possible d’asseoir deux adultes à l’arrière, mais le dégagement aux jambes est limité, l’espace à la tête est bien, mais pour des enfants à bas âge, aucun problème. L’espace cargo est lui aussi assez décevant en obtenant seulement 648 litres, mais qui convient pour une utilisation quotidienne.


Au volant!


Derrière le volant, le Hornet offre une conduite relativement sportive qui donne l’impression d’une petite italienne, les gènes ne démentent pas et on le ressent. Une conduite assez précise jumelée au petit 4 cylindres 2 litres turbocompressé qui développe tout de même 268 chevaux et 295 livres-pied de couple. La boîte automatique à 9 rapports qui fait un bon boulot, mais qui à un certain moment fait ressentir des changements de vitesse incertains. Sur la route, la transmission est de bien calibrer, mais lorsque l’on souhaite accélérer promptement quelques signes d’incertitudes et des changements précoces. Le Hornet a quelques bémols comme l’insonorisation à bord qui est décevante. On entend beaucoup les bruits de roulement. Les bruits de vent sont quant à eux moindres. Lorsque l’on appuie sur l’accélérateur à fond, on ressent le train avant déraper et ensuite le train arrière réglera ce problème.



La consommation avec la motorisation à essence est elle aussi décevante… lors de mon essai, j’ai obtenu une consommation moyenne de 11,9 L/100 km pour une utilisation en ville. Il est certain qu’une version hybride branchable offre une consommation d’essence réduite par rapport 4 cylindres 2 litres turbocompressés, mais une autonomie annoncée 100 % électrique de 50 km.


La question : Le prix!


Le Hornet conduit était la version GT d’entrée de gamme jumelée au groupe d’options GT Black Top de 1 995 $ qui ajoute au style agressif, l’ensemble Temps froid (option de 995$) qui ajoute bancs et volant chauffants, car non, ce n’est pas inclus de base avec le véhicule . Le véhicule se distingue par la magnifique couleur Acapulco Gold. Finalement on obtient un Hornet au prix de 43 935 $ avant taxes ce qui n’est pas négligeable tout de même pour une version d’entrée de gamme!



Par contre, lorsque l’on compare le Hornet avec les véhicules de la compétition à équipement équivalent, on se rend compte que le Hornet a une gamme de prix légèrement plus élevée, mais offre un rapport équipement-prix surprenant. La version R/T qui est hybride branchable débute à 55 900 $ en prix d’entrée. Je crois personnellement que le Hornet a une chance de se frayer un chemin pour gagner des parts de marché, car il se distingue et offre une version PHEV parce que oui, il demeure disponible rapidement contrairement à la plupart de la concurrence.





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