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Photo du rédacteurVincent Harvey

Essai Routier | Lotus Emira 2024 : Une expérience exceptionnelle

Lorsque l’on pense à la voiture de sport en 2024, quelles sont les premières marques qui vous viennent en tête ? Porsche, BMW, Mercedes, Lamborghini, Ferrari… Bref, vous aurez compris, les grandes marques de luxe sont bien connues dans cette catégorie pour être amusantes, passionnantes et surtout puissantes. En 2024, les choix sont de plus en plus restreints et surtout de plus en plus coûteux alors que les marques nivellent vers le haut avec des véhicules toujours plus gros. Chez Lotus, on conserve l’idée de base : Amusement, solide et léger pour voir apparaître la Lotus Emira



Épurée et dynamique


Lorsque l’on parle de la présentation extérieure de la Lotus Emira, avouons qu'elle se distingue bien des Audi, BMW et Mercedes de ce monde ! Le design de l’Emira est exceptionnel grâce à ses lignes qui rappellent certains modèles de chez McLaren. La face avant a été réfléchie pour être aérodynamique grâce aux multiples entrées d’air sur le capot ainsi qu’à une ligne sportive. Le pare-chocs contient plusieurs prises d’aération qui sont toujours dans l’optique d’un aérodynamisme meilleur qui se traduit par un coefficient de traînée de 0.34 avec une forme arrondie, ce qui ne dénature pas l'habitude d'un faible poid de la marque.



Sur les côtés, les multiples lignes élancées sur l’Emira sont assurément ce qui me charme le plus dans ce véhicule. J’adore les ailes avant larges avec une silhouette élégante et l’arrière épuré, j’adore ! Plusieurs formes comme celles partant de la portière et allant rejoindre le becquet ou celles dans la portière jusqu'à la prise d’air sont encore une fois belles mais pas, elles sont aussi très utiles pour gérer le flux d’air. La combinaison de couleurs choisie ici est tout aussi magnifique : le vert (Dark Verdant) qui tire sur le noir selon l’angle que l’on aperçoit. En plus de le jumeler aux chapeaux de roues et les étriers en jaune pour venir ajouter un peu plus de contraste et un petit rappel aux couleurs de la marque Lotus qui sont jaune et vert.



Les lumières arrière sont petites et empruntent la ligne de la carrosserie en plus de laisser apparaître l'inscription Lotus sans toutefois laisser savoir qu’il s’agit d’une Emira. Deux gros inserts sont présents sur le pare-chocs pour permettre un refroidissement optimisé de la motorisation qui se retrouve d'ailleurs en position centrale arrière. Les lignes épurées sont toujours au cœur de ce design en plus de révéler les deux gros pots d’échappement qui nous laissent entendre une sonorité mécanique incroyable.



Manuelle, sonore et légère


La Lotus Emira est probablement l’une des voitures que j’avais le plus hâte de conduire à la suite de l’annonce de la sortie du modèle. La Emira perdure avec plusieurs points emblématiques de la marque, à commencer par une voiture légère, (le poids affiché est de 3 097 livres) et jumelée avec un V6 de 400 chevaux, une combinaison excellente. La motorisation se trouve à l'arrière et avec une répartition du poids excellente, le dynamisme est grandement amélioré et surtout lorsque l’on combine le tout avec la boîte manuelle. Les rapports de la boîte manuelle sont courts, précis et solides. On ne ressent pas un levier de vitesse avec un « lousse » mais plutôt quelque chose d’incisif qui est d’une précision chirurgicale avec des courses bien définies.



Pour ce qui est du confort, il est extrêmement variable. Pourquoi ? Parce que deux types de châssis sont offerts, d’abord le châssis Touring qui est celui que j’ai mis à l'essai et que je choisirais pour une utilisation plus quotidienne et quelques sorties sur piste. La deuxième option est le châssis Sport, soit celui qui obtient une suspension plus ferme ce qui réduit le confort au quotidien mais avec des capacités sur piste rehaussées. Lorsque l’on s'assoit à bord et que l’on met le véhicule à notre main avec le mode de conduite Track qui vient dynamiser l’expérience avec une sonorité rehaussée, une suspension plus ferme et une direction plus vive, l’ensemble est plus que convenable.



La tenue de route est excellente en plus de distribuer toute la puissance au sol sans faire patiner les roues arrière et le châssis est solide, la direction est hyper communicative et nous permet de ressentir bien des défauts sur le bitume. La courbe de puissance est bien et on ressent que la majorité du couple est en haute révolution, ce qui nous oblige à conduire plus sportivement et avec plus de sonorité. En parlant de son, l’insonorisation à bord est bien mais sans plus. On entend beaucoup les bruits de roulement et surtout la motorisation qui se trouve derrière nous et sur laquelle on peut apercevoir l’actuateur bouger avec l’accélérateur. Sur l’autoroute, elle est moins présente mais en mode Sport avec des régimes élevés, elle est particulièrement perceptible, en plus d'entendre le surcompresseur miauler.



V6, surcompressé et manuelle : Le combo absolu !


Lorsque l’on parle de motorisation, l’Emira s'adapte à presque tout le monde. En entrée de gamme, elle est offerte avec une motorisation 4 cylindres directement empruntée chez Mercedes (AMG) et utilisée dans les modèles comme la CLA 45, GLA 45 et A35… Cette motorisation est un 2 litres turbocompressé développant 360 chevaux et 317 livres-pieds de couple et passant à 400 chevaux en 2025. Le 4 cylindres est disponible avec la boîte automatique et à double embrayage qui propose un dynamisme intéressant mais une sonorité peu attrayante. Pour ce qui est de la motorisation dans la version à l'essai, il s’agit d’une motorisation V6 3,5 litres empruntée chez Toyota (à la Camry) sur laquelle on a ajouté un surcompresseur permettant d’obtenir la puissance attrayante de 400 chevaux et 310 livres-pieds de couple. Cette motorisation est la seule pouvant être jumelée à la boîte manuelle et à une boîte automatique à 6 rapports. Pour ce qui est du V6, lorsque l’on monte dans les régimes, on entend le surcompresseur miauler et cela permet d’entendre ce son purement exotique qui me fait relever les poils sur les bras.



Premium et distinguée


Lotus fait un excellent boulot et sur une multitude de points. En commençant par la présentation et l’interface des deux écrans que l’on retrouve à bord, l’écran d’instrumentation est simple et incorpore uniquement les informations importantes. Pour ce qui est de l’écran d’infodivertissement, le système est facile et rapide à prendre en main et les menus sont simples en plus d’incorporer Android Auto et Apple CarPlay sans fil. Sous l’écran flottant, le système de climatisation avec deux molettes et des boutons physiques est bien pratique pour ne pas quitter la route des yeux.



Ce qui est surprenant, c’est d’avoir autant d’espace à bord, autant pour le conducteur que le passager. Le dégagement à la tête et aux jambes est bien sans être serré par la console centrale qui comporte elle aussi un petit espace de rangement. Sur la console, on aperçoit aussi le levier de vitesse de la boîte manuelle qui n’est pas recouvert de cuir ou d’un autre matériau mais bien en aluminium dans lequel on a gravé les vitesses. J’aime particulièrement l’intérieur Tan comme dans le modèle à l'essai et j’aime encore plus le fait que Lotus offre la possibilité de configurer l’Emira à notre goût de A à Z. L’intérieur peut être en alcantara avec des surpiqûre jaune, rouge, grise, tout en rouge ou même en blanc.



Un coup de cœur de 2024 !


Mon essai de la Lotus Emira se place dans mon top 5 de mes voitures préférées où se trouvent d'ailleurs la Porsche 911 et la Corvette C8 Z06. Mais pour en revenir à la Lotus Emira, c’est une voiture qui propose un beau rapport qualité-prix. J’en conviens, ce n’est pas abordable pour toutes les bourses avec un prix d’entrée à 126 900 $ pour une version d’entrée de gamme et pouvant frôler les 150 000 $ pour une version First Edition V6 manuelle, mais c’est une voiture exceptionnelle sur plusieurs points et qui m’a charmé. Le design, la conduite, la sonorité mécanique ainsi qu'un rapport poids-puissance qui sont les forces de cette étonnante voiture. La version à l'essai équipée de quelques options dont la couleur verte, l’intérieur tan, les étriers de frein jaunes, la motorisation V6 et la boîte manuelle coûte 142 615 $ + taxes ce qui est relativement abordable considérant le combo que lotus nous offre. Lorsqu'on la compare avec la compétition comme une Porsche Cayman GTS qui sera dans les mêmes prix mais qui se distingue moins que la Lotus Emira. En terminant, j’aimerais mentionner que la lotus Emira est un véritable coup de cœur!


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